Publié le par Alice

 

Y'a des jours comme ça, où tu sens à l'avance que ça va mal se passer...

 

Et je ne dis pas ça à propos de la boîte de Nesquick qui a explosé au milieu de la cuisine à 7h12, me faisant passer en 15 secondes de Bruce Wayne mal réveillé à Terminator.

Un accident de chocolat en poudre le matin n'est rien comparé à la sensation de tourner la clé dans la porte de la réception à exactement 7h45 pour se rendre compte que rien ne va plus.


Le premier avertissement aurait du me sauter aux yeux : pour une fois, pas un client n'attendait devant la porte.

Rien d'anormal me diriez vous, sachant que le bureau n'ouvre qu'à 8hoo.

 

GRAVE ERREUR !


L'attraction du matin consistant à venir chercher son pain, la moitié du camping m'attends de pied ferme avant même le lever du soleil. (Je tiens à rappeler que ces gens sont en VACANCES....)


 

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BREF, une fois à l'intérieur, soulagée de ne pas avoir une horde de vacanciers affamés le nez collé à la vitre comme si les viennoiseries allaient disparaître au moindre clignement de paupières, je balance nonchalemment mes clés sur le bureau, n'apercevant pas tout de suite la missive qui s'y trouve. Rédigée d'une l'écriture rendue illisible par l'empressement, une dizaine de mots s'étalaient sur un simple carré de papier blanc, loin de se douter qu'ils allaient changer le cours de ma journée.


Enlevant mon pull (oui l'été dans le Jura, c'est un peu différent de l'idée qu'on s'en fait), j'appuie en passant sur l'interrupteur histoire d'y voir un peu plus clair.

Rien.

Deuxième essai.

Un claquement.

Toujours rien.


Après avoir raté un battement, mon coeur semble s'être définitivement arrêté.

Je jette un coup d'oeil au message qui semble luir dans l'obscurité.

 

" Plus de courant depuis 3hoo ce matin,

te tient au courant."

 

Un rire nerveux me chatouille la gorge tandis que je regarde impuissante, l'ordinateur, la caisse enregistreuse & le TPE profondément endormis.

 

C'est instant qu'est arrivée LA chose la plus tragique de la journée.

 

Tandis que je fredonnais pour refouler l'angoisse de ce qu'il se passerait une fois les premiers clients levés, débarquant furibond vers la seule personne n'ayant pas désertée, un air aussi tragique qu'inattendu s'est imposé à mon esprit :

 

" Merde-euh, tu t'es mis dans la merde-euh,

fallait pas faire l'nerveux... "

 

Sexion d'assaut...

 

 

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...

 

Pourquoi, Grand Dieu POURQUOI ?!?


Et dire que je n'avais pas fait une seule rechute depuis la fin des cours,

que je n'avais pas écouté une seule fois NRJ depuis deux mois,

il a fallu qu'ils me retrouvent.

Ils me traquent, ils m'acculent... *sbaaf*

Je ne sais pas moi, j'aurais pu penser à n'importe quoi comme... comme...

Bon là, c'est pas un bon exemple *sbaaf*

Mais pas à CA !

Pour une fois que le "je ne veux pas travailler" de Piaf s'imposait...

Plus de doute, la fumée verte, c'est mauvais pour la schizophrénie.

 

Publié dans Fées d'Hiver

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M
XD
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E
et les clients ? ont-ils débarqué ? ils ont été compréhensif ou se sont-ils rebellés contre leur triste sort (à savoir un petit déjeuner sans viennoiserie - chose que je ne souhaite à personne<br /> !!)<br /> <br /> etienne
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